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• Projet artistique :

 

“La Chair du monde” est un projet artistique à l’initiative d’Emmanuelle Pépin, chorégraphe-danseuse,

porté par la compagnie 7Pépinière.

 

La Chair du monde est une recherche développée sur plusieurs années autour de la perception et des sens, les états de sommeil et de veille, pour laisser émerger les mémoires, l’identité et l’intuition.

 

La Chair du monde s’interroge sur ce qui se révèle dans cette alternance veille-sommeil. Comment intégrons-nous ce que nous vivons et que nous ignorons. Comment se jouent les frontières entre réalité et fiction, illusion et imagination.

 

Ce travail pluridisciplinaire de recherche a été mené avec des artistes danseurs et circassiens, une plasticienne végétale, un sophrologue, une philosophe/photographe. Cela a donné lieu à une création artistique.

 

Actuellement, “La Chair du monde” se décline sous plusieurs formes :

 

- Une installation immersive et sensorielle, “Jaillissement”

- Un spectacle performance (1 heure), “Le coeur de la Chair du monde”.

- Des performances petites formes, adaptées in-situ au lieu d’accueil. 

- Des ateliers pédagogiques issus de cette recherche.

- Un travail de recherche qui se poursuit. 

 

Ces différentes formes sont distinctes et complémentaires.

 

 

Propositions d’accueil déclinées sous plusieurs périodes :

 

- Implantation dans un lieu d’accueil : 2 jours

  Installation immersive “Jaillissement” suivi du spectacle performance “Le coeur de la Chair du monde”

 

- Période de résidence de travail - 1 à 4 semaines :

Lors de cet accueil en résidence, le travail de recherche se poursuit pour nourrir les différentes formes de “La Chair du monde”. Ces périodes de recherche intègrent des temps de rencontres avec des artistes locaux, désireux de se joindre à nous pour partager nos univers artistiques.

 

 

• L’univers artistique de “La Chair du monde” :

 

La chair du monde est une fable. 

La monstration du non-formel.

Nous sommes dans la nuit. Le silence, l'opacité. 

Tout est là mais rien n'est encore apparu.

Il n'y a pas d'histoire, pas de narration.

Les actions ne s'attachent pas les unes aux autres dans une suite logique.

 

Le travail de recherche s’appuie sur un questionnement :

 

“Et si ce que nous vivions dans notre expérience du rêve, du sommeil était le lieu de nos consciences, de nos mémoires, des croisements d’un passé ancien et plus récent, de notre présent, de notre advenir. Et si nos sens, notre perception n’étaient qu’une part de la réalité, d’une réalité ? Et si nous osions nous avancer sur cette passerelle, portés par ces expériences nocturnes pour nous situer au coeur de nos jours ?”

 

Mon intuition de départ est que le sommeil est le lieu de nos consciences et vient éclairer notre existence ordinaire.

Par l'observation depuis des années des états liés aux phases du sommeil et de veille, j'ai réalisé que si un objet artistique devait avoir lieu, il ne devrait pas en être une illustration. 

Dans mon parcours de chorégraphe, il m'est apparu comme une nécessité de traiter artistiquement ce sujet et de trouver les chemins de recherche pour aller vers une création.

L’entraînement sophrologique que j'ai pu suivre m'a permis de toucher ce lieu en moi où les états de veille et de sommeil pouvaient cohabiter. J'ai pu alors percevoir qu'en tant que chorégraphe, je pouvais tenter l'expérience de les traduire scéniquement.

J'ai vu la nécessité que les interprètes en fassent l'expérience, pour nourrir leur présence et le propos de la pièce.  

La pièce devait en être un mélange de distorsions, de glissements, de situations incongrues. Un ensemble qui peut être à la fois connu et inconnu pour chacun. 

 

Emmanuelle Pépin

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