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 • L’installation immersive et sensorielle - “Jaillissement” :

 

L’installation immersive et sensorielle précède le spectacle. Elle peut être aussi un lieu de visite autonome.

Cette installation immersive est constituée d’objets fabriqués, de cabines de projections (film 3D), de dispositifs sonores et olfactifs, d’installations végétales.

Il est apparu comme une nécessité d’inviter le public à partager une expérience, à entrer dans cet univers

intime de “La Chair du monde” avant que la pièce n’ait lieu.

Une manière non seulement de donner au spectateur la possibilité “d’errer” librement, en marchant, dans un espace obscur qu’il découvre par lui-même mais aussi de laisser libre cours à son imaginaire et à cette capacité qui nous est donné de re-composer une histoire. Une autre histoire, issue de bribes, d’impressions, de présent, de passé et de perspectives.

Une forêt des sens, de distorsions, où nous pouvons nous perdre. Sentir dans cet état comme un vacillement, une possibilité de découvrir autrement que par le biais du rationnel.

Ce sont les fragments, les souvenirs, les mémoires, les fantaisies, les rêves, les émergences, qui ont pris la forme d’objets insolites. L’univers fantaisiste de nos mondes intérieurs ré-inventé, déployé ici et offert à entendre, à voir, à percevoir, à sentir, à toucher ou pas. Chaque spectateur a le libre choix.

Il importe ici de créer une situation scénique proche de celle de l’imaginaire et de nos mondes intérieurs.

C’est à dire de laisser exister et vivre ensemble des objets, des formes, des états qui, à priori n’auraient

aucun lien.

Dans cette installation, les images, les sons, les matières, les sculptures se révèlent au gré du désir, de

l’inspiration, de la curiosité du spectateur, qui les découvre, dans le noir, équipé de petites lampes de poches.

Les sculptures jouent de notre perception, les images 3D s’amusent à nous surprendre et nous renverser,

les ombres des objets déforment notre regard premier, pour entrer vers une autre appréhension du monde. Un monde incertain, où se côtoient l’improbable, le connu, l’inconnu et l’étrange. Le public avance, déambule, s’attarde, s’assoit, s’allonge, se parle, se tait, il est en mouvement.

Une avancée.

Des images, des sensations, des impressions lui arrivent.

Il ouvre des espaces, et les espaces s’ouvrent à lui.

Il entre dans des boites. Des boites à sommeil peut être, des boites à veille.

Des lieux clos frôlant les états de sommeil paradoxal ou profond. Et ses glissements.

Toujours être au bord, sur le point de bascule.

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